A Propos Nabil

QUI EST NABIL KASSIS ?

Nabil Kassis, né à Alep en Syrie en 1976, vient d'une famille qui aime le chant et la musique. Il entama une carrière dans la musique, tel a fait son frère Naïm Kassis, en accompagnant de grandes voix syriennes, libanaises et égyptiennes. Entre-temps, il se consacra à la fabrication de cet instrument, qu'est le qanun, en essayant d'en améliorer la présentation et les performances.

Un grand nombre d'enseignants du qanun et de solistes à travers le monde font confiance aux instruments fabriqués par Nabil Kassis, car ils ont un "design" des plus modernes et des plus jolis qui soi, en plus d'avoir un son majestueux avec plein de splendeur et de mélodie.

NABIL RACONTE...
L'idée sur la fabrication du qanun.

Tout projet commence par une idée et tout objectif est réalisé par un pas. Je n'ai pensé à la fabrication du qanun qu'il y a peu de temps. Mon but n'était que d'étudier la musique et de succéder dans la maîtrise du qanun, l'un des instruments des plus beau dans l'histoire de la musique. Jamais je n'aurai cru que ça pourrait aller si loin. Je suis si fier de mon succès.

Tout a commencé dans ma classe de seconde. Mon père m'avait acheté alors un qanun fabriqué à Alep pour me pratiquer. J'ai commencé à m'exercer tout en l'étudiant. Je me suis alors aperçu que le qanun duquel je jouais avait plusieurs défauts. Entre autre: Le bois qui était mal préparé et avait des fêlures; La machine métallique n'était pas bien ajusté et aligné; Si bien que les sons produits n'étaient ni clairs ni doux; Puis les dimensions de l'instrument n'étaient pas bien calculées; Les cordes aussi étaient de mauvaise qualité. J'étais vraiment déçu. J'ai alors demandé à mon père de m'acheter un autre.

Le bois qui subit des températures variées se fêler. Sachant que le qanun égyptien est fait dans des conditions climatiques chaudes, et le truc est fait sous un climat froid, ainsi que cela affect le bois du qanun, j'ai pensé à fabriquer des qanun en commençant d'abord par celui que j'avais à mes quatorze ans. C'était vraiment une nouvelle aventure qui commençait.

Je n'avais que des outils très simples. Mon premier instrument était en effet d'un état lamentable. Les moqueries des parents et des amis ont créé en moi une peur de l'échec. J'ai alors demandé l'aide de mon voisin, menuisier de métier, de partager avec moi son expérience de la construction. Et grâce à mon professeur, Safi Zénab, j'ai pu réparer mon instrument dont l'état fût nettement mieux. Mais l'idée de faire un nouveau qanun m'obsédait. Il fallait penser à beaucoup de choses pour faire cet instrument les dimensions, la qualité du bois et de l'air. Or, les fabricants se servent généralement du cuirs de chèvre pour faire le qanun. J'ai trouvé que le cuir de chèvre émet des sons relativement amples, mais ils sont dépourvus de douceur et de tendresse musicale.

J'ai alors commencé à faire un nouveau qanun grâce à une association avec l'aide du menuisier, notre voisin, et à celle de mon professeur. Le nouveau qanun était meilleur que le premier. Quelques jours après, un musicien m'a rendu visite et a acheté le nouveau qanun dont il est beaucoup satisfait. Et avec l'argent amassé, j'ai procédé à la construction de nouveaux qanuns. Entre-temps, j'ai vendu le premier qanun, et me voici dans le métier depuis plus de 8 ans.


Mon expérience dans la musique

J'ai travaillé avec beaucoup de chanteurs, entre autres : Élias Karam, Chadi Jamil, Ymat Rachid, Sabri Mdallad, Adib Dayek, et j'en passe. J'ai également participé à plusieurs festivals locaux dont plusieurs furent enregistrés dans des programmes aux satellites, ce qui a enrichi mon expérience artistique.

Sachant que la majorité des fabricants du qanun ne savent pas en jouer, provoquant ainsi une expertise assez limité, j'ai eu la chance de découvrir les points faibles de mes instruments et d'éviter une répétition d'erreur en améliorant leurs performances.

J'ai fait par après la connaissance du grand joueur de qanun très réputé : Hassan Tanari . En plus de lui ventre un de mes qanuns, il m'a beaucoup aidé en enrichissant mon talent de musicien en 1994. Je n'avais que 19 ans à l'époque, et je suis pourtant devenu membre au syndicat des artistes. Puis j'ai commencé à donner des cours de qanun au conservatoire d'Alep.

Entre 1996 et 1999, j'ai fabriqué de nombreux instruments que de grands musiciens tels que Mouhji Sin Gali, Jalal Joubi, Marwan Micho, sans compter les gens d'Amérique, de France et d'Allemagne qui commençaient à me contacter pour procéder à une commande.

De nombreux étudiants du conservatoire à Samer ont acheté mes qanuns. Pourtant, mon seul souci était de développer cet instrument tout en gardant sa forme extérieure, grâce à mes études à l'institut électronique d'Alep et à mon travail de musicien professionnel. J’ai trouvé des nouvelles mesures du qanun qui n'existent pas au marché et qui ont pu attribués au qanun une belle voix, une manipulation plus facile des cordes et une stabilité de l'accord musical.

Je suis fier de mon travail.