L'HISTOIRE DU QANUN
Le qanun est un descendant de la vieille harpe Égyptienne et a joué un rôle
intégral dans l'histoire de la musique Arabe depuis le dixième siècle.
Il s'agit d'une sorte de dulcimer dans le domaine de la musique. Le qanun a était introduit en Europe au 12ième siècle, ne
devenant connu cependant qu'entre le 14ième et le 16ième
siècle comme une cithare.
La forme du qanun consiste en un trapezoïd, formé d'une planche
plate sur laquelle repose soixante dix huit (78) ficelles étirées par groupe de trois avec
vingt-six (26) cordes aigues consistant en trois cordes à chaque annotation. L'instrument
se place sur les genoux du musicien, ou sur une table. Les ficelles sont pincées
avec les doigts ou avec deux plectres attachés à l'index de chaque
main.
Les syriens se sont beaucoup intéressés à cet instrument au XIXième
siècle où une école traditionnelle fût fondé pour initier
les gens à cet instrument. Le qanun ne permettait pas une grande variation
de mélodies. Il s'est toutefois bien développé depuis. Des artisans adroits
y ont introduit une plateforme métallique pour
la transformation des sons et y ont développé certaines caractèristiques.
Plus que tout autre instrument dans la musique arabe, le qanun est
convenable pour l'étalage de virtuosité et de mélodie enchanteresse,
avec un balancement rapide et adéquat des notes. Intéressement,
cet instrument Arabe traditionnel, a été remplacé par le complexe de moins
le piano, lui-même un excroissant du clavecin, un instrument qui échangeait
le zither's plectre avec des marteaux.
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